Quand ta vie est devenue un Tomato Timer géant …

Depuis quelques semaines, ce blog prenait paisiblement la poussière, alors que ma vie IRL (In Real Life, pour ceux qui ne fréquentent pas assidûment les réseaux sociaux) se transformait en tourbillon.

 

Le salon de la famille Addams
Mon blog = la maison de la Famille Addams

Présidente de la CAE Talents Croisés et entrepreneure

Devenue présidente de la coopérative d’activité et d’emplois (CAE) Talents Croisés, (coopérative à laquelle je suis très attachée, dont j’ai déjà parlé dans un précédent article) suite à un vote du Conseil d’Administration début janvier 2019, mon activité de free lance s’est trouvé bien bouleversée par le gros investissement, en temps et en énergie, suscité par cet engagement.

Voeux 2019 de Talents Croisés

Un emploi du temps plein comme un oeuf, des rencontres stimulantes, des échanges instructifs, des positionnements à tenir, un cap à donner, des tas d’informations à engranger, une méthode à trouver : un nouveau chemin s’ouvre, qui suppose une adaptation rapide à la nouvelle situation.

 

La vie de freelance : un équilibre sans cesse retrouvé

Et tu réalises que ta vie de free lance est un joli raccourci de la vie en général : tu passes ton existence à trouver un équilibre, qui ne cesse de se rompre pour se recréer, parfois dans la douleur, parfois en te réservant des surprises, des réserves de joie et d’intensité insoupçonnées. Tu (te) découvres, tu te « challenges » (terme un peu galvaudé, mais reprenons la signification du nom : « situation où la difficulté stimule ») et tu avances.

 

Funambule sur son fil

 

Je voulais écrire un article sur les trucs et astuces à développer quand on est free lance et qu’on doit gérer un bouleversement dans son emploi du temps et la gestion des priorités, mais en fait tout ça est encore très frais, donc c’est plus un article pour le plaisir d’écrire et témoigner de mes propres ajustements.

 

Les difficultés classiques de la vie d’entrepreneur(e)

Quand tu es free lance, on peut dire ce qu’on veut, il y a un principe : chaque heure de travail doit être productive. Veille, autoformation, rendez-vous client, prospection ou production, ton activité oriente l’ensemble de ta semaine et tu gères ton planning en fonction de priorités, entre plaisir et engagements pris.

Objectif : développer cette activité que tu as choisi et dans laquelle tu t’épanouis.

Les principales difficultés sont :

  • la tendance à l’isolement : quand tu bosses seul(e) devant ton écran une bonne partie de ton temps, vive le coworking, le co-développement, les partenariats et le « co », de manière générale ! Tu confrontes tes difficultés et tes solutions, tu échanges et tu rencontres de nouvelles personnes, voire de nouveaux prospects, of course
  • le manque de rigueur : non, non, non. Tu ne traînes pas sur les réseaux sociaux ni sur les sites d’actus ou autres. Sérendipité oui, vagabonder sur la toile pendant deux heures, non. Et bien sûr, si tu bosses de chez toi, tu évites de faire deux lessives dans la journée, après ton quatrième café et ton 3e paquet de M’ms.
  • Il existe des outils pour t’aider à maintenir la concentration en te laissant des petites plages de décompression, comme Tomato Timer ou Pomodoro. Personnellement, je trouve que le boulot lui-même et/ ou l’urgence sont les meilleurs tomato timers du monde …

 

La gestion de son temps : de l’orfèvrerie nécessaire

Actuellement, les écueils cités plus haut ne me concernent plus, c’est plutôt arriver à tout caser dans une semaine qui relève de la haute voltige. Car si je prends ma fonction au sein de Talents Croisés très au sérieux, je ne veux pas non plus négliger mon activité pro et mes partenariats de travail.

 

Donc je suggère :

  • travailler dans l’échange, ne pas tout porter seul(e)
  • noter, sur un post it ou sur Trello les tâches à venir
  • s’auto féliciter de ce qui est fait (j’ai de la marge de progression de ce côté-là)
  • tâcher de prioriser les dossiers
  • anticiper le temps à passer sur les tâches
  • se lever une heure plus tôt … (effort quand on est une marmotte, mais on survit. Testé pour vous)
  • ne pas oublier de se faire plaisir. Moi, un de mes plaisirs nécessaires, c’est d’écrire. D’où la rédaction de cet article ce week end alors que, clairement, il y avait bien d’autres priorités (modification du point 4 : Il est parfois prioritaire que certaines priorités non prioritaires passent devant les priorités identifiées … vous me suivez ?)
  • écouter de la musique qui met la pêche (objet d’un futur article !)
  • être bien entouré(e)

Lapin en retard dans Alice au Pays des Merveilles

 

Ainsi, on passe le cap. Ce ne sera sûrement pas parfait, mais on garde le sens de ses engagements, sans avoir l’impression de subir la fatigue, le stress ou l’emploi du temps implacable.

Et maintenant je vais aller écouter du New Model Army et je reviendrai lire mes propres trucs et astuces de temps en temps, pour m’ancrer. On n’est jamais si bien servi que par soi-même 🙂