Un nouveau storytelling pour une nouvelle ère politique ?
L’avènement de Donald Trump a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui ont cherché à comprendre les ressorts qui l’ont amené au pouvoir. Une chose est sûre : son « storytelling« , l’histoire qu’il a présentée aux Américains et sa manière de la présenter, a été jugé plus séduisant pour de nombreux électeurs que celui de Hillary Clinton. Et ce malgré les efforts de Michelle Obama, dont le discours « ça suffit ! » (dont je parle dans l’article précédent) avait fait date.
Les observateurs ont déjà fait l’analyse de cet animal politique hors norme, parfaitement à l’aise dans une ère étrange, celle de la politique « post vérité », où les faits réels importent moins que l’émotion. Ce qui, au passage, pose de nouveaux problèmes de positionnement aux medias, pour qui le « fact checking », la vérification des faits, est un des piliers de l’existence.